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jeudi 22 septembre 2011

René De Obaldia, une envie de vivre et de rire !

rené de obaldia © bertrand desprez

 

René de Obaldia: "Je suis hanté par le mystère du mal"

 http://www.lexpress.fr/culture/livre/rene-de-obaldia-je-suis-hante-par-le-mystere-du-mal_1032245.html par Laurence Liban

Un ancien atelier non loin de Saint-Lazare, au coeur de Paris. Le comte René de Obaldia reçoit, en toute simplicité. A 92 ans, il a l'oeil pétillant, le verbe haut, le rire aux lèvres. . Et il publie de nouveaux impromptus qui méritent d'être immédiatement joués sur scène. René de Obaldia est un ovni dans le monde des lettres. Son enfance (père consul panaméen, naissance en Chine...) est romanesque, son destin n'a pas d'équivalent. Pour L"Express, il a accepté de livrer quelques secrets.

© bertrand desprez

dans l'atelier © bertrand desprez

© bertrand desprez

© bertrand desprez

Pour moi, il s'est révélé patient et joueur face à l'objectif !


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La Jument du Capitaine (nouvelle édition) 

"Qui vole une moule
vole une poule"

"C'est en se léchant les babouines
que l'on devient babouin"

"Le mari avaricieux :
"Inutile de courir les magasin,
Lucille, un rien t'habille"

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http://www.franceinter.fr/emission-l-atelier-l-atelier-de-rene-de-obaldia

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obaldia.gif
festival Obaldia au Théâtre Le Ranelagh
A peine le rideau s'est-il levé sur la petite scène du Théâtre du Ranelagh que déjà le fringant académicien nonagénaire a l'oeil qui brille.  Il s'apprête à se livrer une heure durant  à un exercice à mi-chemin entre lecture et confidences. Il s'en délecte d'avance...
Installé confortablement à sa table drapée d'un majestueux tissu rouge théâtre et recouverte de nombreux recueils signés de sa main, entouré d'immenses photos des artistes ayant créé ses pièces (Bouquet, Simon, Rochefort...), sous les lueurs d'une guirlande de guinguette, l'auteur des Innocentines distile en toute simplicité et convivialité, presque de façon informelle, quelques anedcotes sur sa vie, son travail, sa carrière, et lit avec gourmandise de larges extraits de ses ouvrages, pièces, pensées, romans ou poèmes.
Etre responsable d'une oeuvre aussi foisonnante ne lui a pas fait perdre son humilité. C'est un régal que ce moment de partage passé à ses côtés. Assez magique, assez unique la sensation d'être de ses amis et de nous immiscer dans l'esprit  de ce grand dramaturge.
Si ses écrits sont de petits bijoux de fantaisie, d'absurde, et de poésie intemporels, René de Obaldia est bien à leur image. 
On ne saurait donc que trop vous conseiller de vous rendre à l'une des quatre représentations encore prévues dans le cadre du festival qui lui est consacré au Ranelagh jusqu'au 14 novembre.

 

Au programme :
  • Du vent dans les branches de Sassafras - Théâtre comédie - Du 9 septembre au 19 novembre
  • L'amour à trois - Théâtre comédie - Du 14 septembre au 16 octobre
  • Obaldia sur scène (avec René de Obaldia) - Théâtre - Du 19 septembre au 14 novembre
  • Au bal d'Obaldia - Théâtre "seul en scène" - Du 21 septembre au 23 octobre
  • Les innocentines - Théâtre fantaisie musicale - Du 5 octobre au 19 novembre
  • Fantasmes de demoiselles - Music-hall imaginaire - Du 26 octobre au 19 novembre 
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  • Théâtre Le Ranelagh
  • 5 rue des Vignes 75016 Paris
    www.theatre-ranelagh.com

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Dramaturge, romancier, " exobiographe " et poète, Obaldia est à la fois polygraphe et polyglotte. Né à Hong Kong, ayant des ancêtres au Panama, il est l'homme du monde par excellence. La caractéristique de cet académicien atypique serait d'être dans ses livres comme dans la cruel avec le sourire, tendre et grinçant à la avec une sorte de fraîcheur qui est sa marque. De son œuvre ont été extraites des répliques font mouche - et peuvent être lues comme des aphorismes ou des proverbes. Par du contraste et par la force de l'évidence, Obaldia nous procure de l'émotion et nous étonne à la fois. 

Né d'un père panaméen consul du Panama à Hong-Kong et d'une mère française, René de Obaldia grandit à Paris où il fait ses études avant d'être mobilisé en 1940. Fait prisonnier, il est envoyé dans un stalag en Pologne mais rapatrié comme grand malade en 1944. Critique littéraire, il publie, en 1952, 'Les Richessesnaturelles', un recueil de récits. Après un court passage comme directeur littéraire aux Éditions Pierre Horay, Obaldia publie son premier roman 'Tamerlan descoeurs' en 1956. Suivront deux récits : 'Fugue à Waterloo' et 'La Passion d'Émile' qui en 1956 reçoit le Grand prix de l'Humour noir. Son second roman, 'Le Centenaire', est, lui, récompensé par le prix Combat en 1960. Mais c'est surtout grâce à sa carrière dramatique que René de Obaldia se fait un nom. Des pièces telles que 'Génousie', 'Sept Impromptus à loisir', 'Le Général inconnu', 'Monsieur Klebs et Rozalie', 'Du vent dans les branches de sassafras', 'La Baby-sitter' et 'Les Bons Bourgeois', lui assurent une audience internationale.
De nombreux prix ont couronné sa carrière. Parmi ceux-ci, le Grand prix du théâtre de l'Académie française en 1985, le Grand prix de la poésie de la SACEM pour 'Les Innocentines' en 1988, le Grand prix de la Société des auteurs dramatiques en 1989 ou encore deux Molières dont un d'honneur en 1993. René de Obaldia est élu à l'Académie française le 24 juin 1999.

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