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samedi 27 février 2010

Les chèvres ont disparues.....





Impossible de trouver une chèvre à Chavignol, elles ont disparues avec les normes européennes, trop de mouches pour un vin aussi prestigieux que le Sancerre.
Jean Marie Bourgeois me raconte son histoire, la famille, le terroir, les vignes qui s'accrochent sur les coteaux de Sancerre et Chavignol. Dix générations de viticulteurs pour élaborer ces grands crus dont le fameux "Chêne Saint-Etienne".
Les caves recèlent des trésors , la lumière traversent les corps ensommeillés d' un vin doré par des années de rêves.



Corpnature












Corpnature

Lac à bouche, eau des monts

Miroir de mains en creux

Sur la branche, les doigts en forêt

Pointent des nuages démembrés

La neige aveugle les paupières closes

Et le froid blanchit les os

Champs d’hiver au dos nu

D’un corps bientôt printanier










BD

vendredi 26 février 2010

Le premier voyage d'une coccinelle





Jérome était allongé sur une feuille de laurier, attendant un premier rayon de soleil pour sécher ses ailes et s'envoler vers de nouvelles aventures.

Basile jonglait avec son père, trois balles jaunes tournoyaient dans les airs pour retomber dans leurs paumes. Mais l'une d'elle s'échappât pour atterrir juste à côté de Jérome. Il aurait aimé jouer avec ses deux géants mais ses ailes étaient vraiment trempées.

Mais quand Basile s'approcha de la balle , il ouvrit grand la bouche " une coccinelle, papa !". Ni une, ni deux, d'une main experte il invita Jérome à partager ce nouveau terrain de jeu, les cinq doigts comme un grand huit . Jérome trouva l'idée géniale, je monte sur l'index, je redescends sur le majeur, je remonte le poignet et grimpe sur l'auriculaire, génial ce jeu. Basile grimpa à l'échelle puis glissa à plat ventre sur le tobbogan, Jérome partit en chute libre, pour se retrouver complètement tête bêche sans cette main protectrice.

Basile eut très peur d'avoir perdu son ami mais il finit par le retrouver sur le côté droit du tobbogan. "Dit papa, pourquoi il m'aime bien Jérome" demanda Basile. "parce que tu es gentil" répondit son père. Nous allons inviter Jérome à la maison. Et c'est ainsi qu'après avoir grimper les cinq étages, notre ami s'installa sur le balcon, attendant les premières fleurs du printemps. Et tous les matin, Basile lui prépare un petit chocolat et deux miettes de croissant.


mercredi 24 février 2010

B@A@S, c'est déjà fini



Les vacances d'hiver ont commencées, quinze jours de présence intense, de partage émotionnel, de grasses matinées rapidement écourtées. Cette année, pas de "centre aéré"(drôle de nom pour un espace clos), Basile est trop petit, il désire encore faire des calins-tartines avec sa maman au petit-déjeuner , puis des tours en Duplo, plus hautes que le plafond (et là, le voisin n'est pas content lorsque la tour arrive dans son salon après avoir travaillé au burin le plafond pour laisser passer le sommet de cette tour). Donc retour au square avec variations, Clignancourt, les Cloyïs, les Batignolles et ses pistes de skate. J'ai soudain la nostalgie du bac à sable, cela passe trop vite. Fini les châteaux, les trous profonds, les pâtés, les gâteaux...il ne me reste que quelques images et un texte que je vous fais partager. Vivement l'été et la magie des plages bretonnes...

Tectonique du bac à sable

Creuser, toujours plus profond avec ou sans pelle

Le râteau ne sert à rien, le seau est tout puissant

Construire un château puis le détruire d’une seule main

Piste aux étoiles où tous les clowns égrainent le temps

Lancer, jeter des poignées vers le ciel invisible

L’eau d’une fontaine épuise des trous d’obus

Soudain une bouche s’étouffe d’un sablé indigeste

Et les yeux se ferment quand le vent se lève

Père sensible aux créneaux des tours sans fin

Des chevaliers criards traversent les diagonales

Dragons, étoiles, pieds et mains bordent le bac

Les parents patientent assis dans un tractopelle

Des bulles de savon s’échouent sur la plage

Où de grandes fleurs arrosent des jardins imaginaires

Plus loin des jambes disparaissent, verticales


© bertrand desprez

mardi 23 février 2010

"Chemin Faisant" du côté de Mont-Blanc





Du Mont-Blanc, je connaissais l'altitude, 3807 m et le glacier réchauffé. Je savais également qu'il était facile d'accès par une face dîtes touristique et beaucoup moins facile à grimper par d'autres faces périlleuses. Beaucoup de grimpeurs , guides et hommes des montagnes y ont laissé leurs peaux. De Mont-Blanc, je connaissais la crême, vanille, chocolat, praliné, mon parfum préféré, engloutie pendant mes soirées de jeunesse lorsque ma mère, travaillant la nuit, nous comblait affectivement avec cette douceur. Enfin de Mont-Blanc, je connaissais les stylos-plumes, joyaux de l'écriture, un trait pur pour s'élancer dans la poudreuse des mots enneigés. Mais voilà, en m'aventurant rue de la Paix, dans la boutique Mont-Blanc, j'ai découvert, les montres, l'horlogerie précieuse, la joaillerie et c'est là que seront accrochées certaines de mes images de la série "Chemin Faisant", éloge des saisons et des couleurs, temps suspendu. Un vernissage est prévu courant avril, lorsque le printemps sera enfin arrivé. Cette initiative est due à un ami très cher, Stéphane Brasca, rédacteur en chef du magazine "De L'Air" qui sortira à l'occasion un numéro spécial anniversaire.

© bertrand desprez

lundi 22 février 2010

La lutherie dans les Yvelines, l'exposition



En ouverture, les Damico's, fabricant de basses électriques, proches du génie, fournisseur de Mr Mike Jagger et bien d'autres. Au tout début, une commande de l'Apcy, association pour la culture dans les Yvelines. Un périple d'un mois dans le département. Facteur de trompettes, luthiers, archetiers, facteurs d'orgues pour un portrait de la facture instrumentale du département. Buffet-Crampon et Selmer à Mantes, des institutions extraordinaires. Des artisans accueillants et talentueux, la lumière caressant l'ébène, le cuivre, l'or et l'argent.
L'exposition accompagnée d'un livre sera itinérante: 12 au 28 mars à Mantes, 1 avril au 18 avril à Montfort l'Amaury puis du 18 juin au 4 juillet à St Germain en Laye.

AOBA, dernière semaine


l'exposition d'Aoba se termine, les feuilles bleues vont retourner à Paris, sagement rangées dans l'atelier. Un grand merci à Martine, du Carré Amelot de La Rochelle, qui m'a permis de montrer à nouveau cette série japonaise. J'ai pu faire de belles rencontres, amateurs, lycéens, collégiens avec qui j'ai partagé mon amour pour la poésie, le conte, le japon, la magie de l'image.
à bientôt